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Le mot « synchronicité » vient des racines grecques sun (« avec », qui marque l’idée de réunion) et khronos (« temps ») : réunion dans le temps, simultanéité.
Tout le monde sur la planète a déjà fait au moins une fois l’expérience de la synchronicité.
Répondre au téléphone à quelqu’un à qui vous pensez justement, ouvrir la porte à ami auquel vous pensiez ou tout simplement croiser un proche auquel justement vous étiez en train de penser.
Ce concept ne s’applique pas seulement aux personnes, mais plus généralement aux idées, notamment quand deux personnes dans une même pièce on simultanément une même idée.
Il n’est guère étonnant par conséquent que les mentalistes utilisent ce phénomène pour des expériences de coïncidences impossibles entre plusieurs spectateurs. Le phénomène de synchronicité est également connu sous le terme sérendipité, comme le prouve d’ailleurs plusieurs types de films qui jouent sur ce phénomène et cette thématique l’instar d’Un amour à New-York avec John Cusack et Kate Beckinsale, dont le titre original est… « Serenpidity« . Le long-métrage raconte l’histoire d’un homme et d’une femme qui tombent sous le charme. Quand l’homme propose un échange de numéros de téléphone, la femme se dérobe pour suggérer de laisser le destin décider. S’ils sont faits l’un pour l’autre, dit-elle, ils trouveront bien le moyen de se revoir…Une histoire de destin et de synchronisation, de signes entre deux personnes…
Dans un monde où la logique et la raison dominent, on laisse penser que rien est dû au hasard. Les coïncidences sont présentes une connotation de mystère.
Naturellement la synchronicité est à l’origine d’une littérature abondante. Parmi ces ouvrages on peut citer Deepak Chopra qui a publié le livre Le livre des coïncidences. Ce docteur a tenté de prouver qu’elles ne sont pas de simple confidence mais des signes.
Avant lui Carl Jung, médecin psychiatre, a considéré que l’apparition de deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité est une réalité. Il a étudié les phénomènes avec son compatriote suisse ls physicien Wolfgang Pauli, prix Nobel en 1945. Ensemble ils ont révélé le principe fondamental que deux événements dénués de lien causal entre eux peuvent être toutefois liés par le principe de correspondance. Il existerait par conséquent une sorte « d’inconscient collectif », qui dépasse les cinq sens.
Dans la droite ligne de ce travail, Gordon Galup a inventé dans les années 70 et mesuré la conscience de soi par le test du miroir. Durant cette expérience, il a exposé des animaux à leur propre reflet. Gordon Galup a dit que la synchronicité est une forme de thèse miroir car les individus ne voient que leurs propres interprétations.
Bien avant lui, durant l’Antiquité, Platon via son allégorie des cavernes a démontré que l’homme comprend le monde tel qu’il le perçoit et non comme il est véritablement.
Sur le plan de l’expérience, la rencontre avec un événement synchronistique a un tel degré de signifiance pour la personne, mais surtout apparaît d’une manière si fortuite et choquante pour le sens commun, que la personne s’en trouve parfois transformée.